2 octobre 2016
Notre responsabilité : être un co-vivant du Vivant
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On se trompe, c'est du moins ce que je crois, quand on réduit l'acceptation à une sorte de fatalisme qui nous laisserait sans réaction face aux personnes ou aux événements qui constituent notre vie.
Au contraire, accepter, c'est prendre ses responsabilités dans la réponse qu'on donne à ce qui arrive. Accepter veut dire que ce qui arrive est "seulement et totalement," ce qui arrive, mais que cela ne doit pas nous laisser indifférent.
L'acceptation n'est pas dire ainsi soit-il, mais ainsi est-il. le médecin doit non pas accepter la maladie pour qu'elle demeure, mais la reconnaître pour ce qu'elle est pour trouver la bonne thérapeutique.
Quand il pleut, évidemment, je ne nie pas qu'il pleut, j'accepte qu'il soit en train de pleuvoir. Çà ne veut pas dire pour autant que je doive rester sous la pluie jusqu'à dégouliner. je peux hâter le pas, trouver un abri, ouvrir un parapluie ou ouvrir large les bras si c'est une douce pluie d'été qui me rafraîchit.
Ce sont plus les réalités humaines qui font que la "distribution" du bon et du mauvais est injuste.
L'intention originelle de la vie à notre égard est de gâter tous le monde et notre intention doit être de la gratitude envers ce don. Notre révolte doit se tourner contre le fait humain qui a mis de l'injustice là où il y avait "en principe" de la justice et de la générosité. L’acceptation, c’est reconnaître que les faits sont têtus. Ne nous entêtons pas à le refuser, prenons les pour ce qu’ils sont : des faits, et pas des jugements du ciel à notre encontre.
L’acceptation, c’est l’objectivité du coeur, et c’est elle qui appelle à notre responsabilité : celle d’être un co-vivant du Vivant.
Tydé
Photo “MG” © Marco Tagliarino https://500px.com/photo/173842171/
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