25 juillet 2017
Le bonheur n'est pas vraiment "ce qu'on cherche", mais plutôt "comment on le cherche"
Le bonheur n'est pas vraiment un état durable de plénitude, de satisfaction ou de sérénité, état agréable et équilibré de l'esprit et du corps, d'où la souffrance, le stresse, l'inquiétude et le trouble sont absents.
Ce bonheur là, pétrifié, monolithique est sans ombre ni aspérité, plus lisse qu'une boule de billard est une tromperie. Il est désirable comme une sirène pleine de duplicité. Ne le cherche plus.
Le bonheur n'est pas vraiment "ce qu'on cherche", mais plutôt "comment on le cherche". Soyons, à l'inverse du héron de la fable, prêt à saisir même le menu fretin du bonheur sans crever de faim à attendre le gros poisson espéré. Souvent, les pêcheurs sont heureux de pêcher, parce que le fil de l'eau, plus que les proies qu'ils capturent, fait déjà leur bonheur.
C'est quand le bonheur est déjà dans trois fois rien qu'on peut le trouver un peu partout et un peu toujours.
Notre problème, ce n'est souvent pas le bonheur, que nous saurions tous trouver à notre porte, mais les raisons de notre tristesse et de notre souffrance. C'est en effet qu'à travers nos larmes,on y voit mal pour apercevoir les graines de bonheur à planter et arroser. Nous croyons que si nous trouvions le bonheur, tout serait résolu. Mais y-a-t-il de la place en nous pour le bonheur tant que notre malheur occupe tout l'espace à l'intérieur de nous ?
Prenons soin de nos peines, le bonheur fleurit sur leurs cicatrices.
Tydé
"Class clown" © Ryan Pendleton
https://500px.com/photo/65021123/
Ce bonheur là, pétrifié, monolithique est sans ombre ni aspérité, plus lisse qu'une boule de billard est une tromperie. Il est désirable comme une sirène pleine de duplicité. Ne le cherche plus.
Le bonheur n'est pas vraiment "ce qu'on cherche", mais plutôt "comment on le cherche". Soyons, à l'inverse du héron de la fable, prêt à saisir même le menu fretin du bonheur sans crever de faim à attendre le gros poisson espéré. Souvent, les pêcheurs sont heureux de pêcher, parce que le fil de l'eau, plus que les proies qu'ils capturent, fait déjà leur bonheur.
C'est quand le bonheur est déjà dans trois fois rien qu'on peut le trouver un peu partout et un peu toujours.
Notre problème, ce n'est souvent pas le bonheur, que nous saurions tous trouver à notre porte, mais les raisons de notre tristesse et de notre souffrance. C'est en effet qu'à travers nos larmes,on y voit mal pour apercevoir les graines de bonheur à planter et arroser. Nous croyons que si nous trouvions le bonheur, tout serait résolu. Mais y-a-t-il de la place en nous pour le bonheur tant que notre malheur occupe tout l'espace à l'intérieur de nous ?
Prenons soin de nos peines, le bonheur fleurit sur leurs cicatrices.
Tydé
"Class clown" © Ryan Pendleton
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