L'enfant à l'Un-t'est-rieur ne doit plus être un enfant perdu, perdu dans nous souvenirs ou dans nos rêves, c'est lui qui bat ta
L'enfant à l'Un-t'est-rieur ne doit plus être un enfant perdu, perdu dans nous souvenirs ou dans nos rêves, c'est lui qui bat tambour dans notre cœur, lui qui fait lever le soleil dans nos yeux. C'est lui sans doute, le jour de notre mort, qui, après s'être tant attaché à notre corps, s'en détachera pour rejoindre l'azur.
C'est cet enfant qui reconnaît un frère en chaque homme qu'il croise, c'est cet enfant-là qui lui tend la main et entre en relation avec lui, avec confiance et sans réserve.
Cet enfant-là ne meurt jamais. Même enfermé dans la plus sombre et froide cave de notre oubli, même battu, même affamé, il survit tant que le coeur bat, il survit, même après son dernier battement. Il survit, car il est notre sur-vie, notre plus que vie, à la fois mémoire de l'à venir et rêve de ce qui a passé.
Toi, tu ne sais pas pourquoi ça, cette vie, imparfaite, plutôt que rien, lui le sait : Tout essaie la vie, Tout essaie la joie, Tout essaie l'amour.